Joël Paul, l’éternel challenger

Lire en Polynésie 2017

Auteur d’autofictions, c’est-à-dire d’autobiographies romancées, Joël Paul écrit «probablement pour se prouver quelque chose». Il a signé des romans, des nouvelles, des vers, des pièces tout en alimentant un blog : écrivain du caillou. Comment Joël Paul se voit-il ? « Je me vois, comme je suis, vieux. Je viens de fêter mes 65 ans. […]

Auteur d’autofictions, c’est-à-dire d’autobiographies romancées, Joël Paul écrit «probablement pour se prouver quelque chose». Il a signé des romans, des nouvelles, des vers, des pièces tout en alimentant un blog : écrivain du caillou.

Comment Joël Paul se voit-il ? « Je me vois, comme je suis, vieux. Je viens de fêter mes 65 ans. Je redoutais la vieillesse, mes doutes sont confirmés. » Comment se définit-il ? « Comme un éternel challenger. »

Les mots qu’il écrit pour lui, avec son cœur, sont des pansements. Des petites marches qu’il pose pour grimper vers son graal. Ce sont aussi des fenêtres ouvertes sur les écrits qui l’entourent. Joël Paul, amoureux de littérature, est un auteur-blogueur. Il nourrit jour après jour ecrivainducaillou, un blog qui parle des auteurs. Les articles s’y enchaînent chronologiquement et sont accessibles via des catégories comme Écrivain calédonien, Nouvelle-Calédonie, mais aussi Écrivain du Pacifique, poésie ou bien culture kanak.

« J’ai abandonné l’idée de devenir un “ grand ” écrivain ». Depuis quelques années je m’intéresse aux autres, aux auteurs du Pacifique, surtout ceux de Calédonie, en écrivant des billets, des articles sur des blogs. Je ne rate pratiquement jamais un événement littéraire en Nouvelle-Calédonie », indique-t-il. « Pour la première fois, je suis récompensé par une invitation au fenua. »

Une invitation qui ne manquera pas de résonner sur la toile. http://ecrivainducaillou.over-blog.com

Les moustaches de Tigre

Couverture MoustacheÉd. L’Harmattan (2017)

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, la situation en Indochine se dégrade très rapidement. Les troupes japonaises attaquent l’armée française avec une sauvagerie inouïe tandis qu’Ho Chi Minh poursuit sa lutte pour l’indépendance. Maurice Morin, jeune lieutenant et fils d’un riche colon, échappe au massacre. Il se réfugie au Laos dans les hauts plateaux. Isolé, il devient opiomane. Du Tonkin en Cochinchine en passant par le Laos, cette famille, victime de l’histoire, va se débattre dans les tourments de la décolonisation. Un roman palpitant sur un territoire couvert de jungle où se croisaient animaux sauvages et hommes en lutte.