COMMUNS ET OCÉAN – LE RĀHUI EN POLYNÉSIE
Les lagons polynésiens sont porteurs d’enjeux économiques, environnementaux et sociaux complexes notamment du fait des interactions entre des acteurs différents qui n’ont pas forcément les mêmes intérêts. Le rahui est un système de jachère traditionnel de la société polynésienne qui connaît aujourd’hui une certaine résurgence et s’apparente à ce que la prix Nobel d’économie Elinor Ostrom a appelé les communs (Common Pool). Un des objets de ce livre est d’interroger le rapport entre cette tradition du rahui et de nouvelles formes de gestion des espaces lagonaires au travers de la notion de commun.
Publié en partenariat avec l’AFD.
LA ROUTE DE LA PERLE
Paule Laudon nous invite à suivre le parcours cet homme d’affaires dont la réputation internationale s’est forgée sur les valeurs confucéennes ancestrales léguées par ses parents, jusqu’à le hisser parmi les notables de l’Empire céleste. Il a tracé cette route de la perle, il a bâti un empire autour d’elle. La perle ! Ce fut sa chance, aime-t-il dire. Sa passion.
UNE HISTOIRE DE TAHITI – DES ORIGINES À NOS JOURS
Cet ouvrage raconte, pour la première fois sous une forme synthétique, l’histoire de Tahiti et des îles de la Société depuis l’arrivée des hommes jusqu’à nos jours. Résumer plus de mille ans d’histoire du peuple tahitien en un simple volume était un défi qu’un groupe d’enseignants-chercheurs et de chargés de cours de l’Université de la Polynésie française a décidé de relever.
Chacun d’eux étant un spécialiste reconnu dans sa discipline, cette synthèse actualise les connaissances sur le passé, lointain comme proche, en fonction des recherches les plus récentes. Ce livre n’est cependant pas destiné aux seuls étudiants ; il s’adresse, en fait, à un large public, tous ceux que la Polynésie intéresse et concerne. Ce regard rétrospectif les aidera à mieux comprendre la société actuelle dans toute sa complexité.
Ouvrage publié en partenariat avec l’Université de la Polynésie française et la Maison des sciences de l’Homme du Pacifique.
MAUNTEN
Maunten, montagne en tok pisin, langue véhiculaire de Papouasie-Nouvelle-Guinée.
En 1968, le vent de l’indépendance commence à souffler sur la Papouasie-Nouvelle-Guinée. Léonard, réalisateur anthropologue anglais, est invité par la toute nouvelle université du pays pour réaliser un film sur des tapa (tissus d’écorce) exceptionnels, peints par les femmes d’un village perdu dans les hauteurs de la montagne. Il est accompagné par sa jeune épouse hollandaise, Rika, qui se lie d’amitié avec un groupe d’universitaires étrangers et de jeunes intellectuels papous. Mais c’est lorsqu’elle rencontre les frères de peau, Jacob et Aaron, que sa vie — leur vie à tous — change pour de bon. Pourquoi et comment ? C’est ce que leurs enfants Bili et Jéricho tentent de démêler en 2005, trente ans après l’indépendance de ce pays qui a toujours fasciné l’imaginaire européen, en particulier celui des surréalistes, mais qu’ils vont devoir démystifier.
Drusilla Modjeska explore les contradictions du colonialisme et du post-colonialisme, les difficultés à unifier ce pays aux huit-cents langues, et le décalage vertigineux entre fonctionnement coutumier et démocratie occidentale. Elle nous donne à écouter tous les acteurs, sans jamais simplifier. « En tissant la grande histoire et les histoires personnelles en véritable virtuose, Modjeska a construit un roman complexe, extraordinaire, éblouissant. » The Australian
LA VAGUE
Teahupo’o, PK0. Le bout du bout du monde. Sur la presqu’île de Tahiti, la fin de la route est le début de tous les possibles. Chacun vient y chercher l’aventure. Et les plus téméraires, la vague la plus dangereuse du monde. Celle que tout le monde appelle « La Vague mythique ». Pour Hiro, surfeur légendaire du spot, Teahupo’o reste « sa première femme ». Un matin d’avril, l’équilibre de ce microcosme est perturbé par l’arrivée de Taj, un Hawaïen junckie qui pense que tout lui appartient. Jusqu’à Moea, la soeur de Hiro, liée à l’ancien champion de surf Birdy, rendu paralytique par la vague. Bienvenue en enfer. Ici, c’est Teahupo’o, le mur de crânes. Un roman noir sur la société polynésienne, porté par une des grandes voix de la littérature féminine du polar français.
Avec La Vague, Ingrid ASTIER nous fait découvrir la richesse, la force mais aussi la violence de la société polynésienne. Elle nous ballade sur les plages majestueuses d’atolls perdus où des surfeurs baroudeurs aux allures de corsaires se réunissent dans l’attente de la plus grande vague du monde, mais aussi dans les quartiers sombres de ces villes « paradisiaques » où s’entassent les exclus et où la violence et le commerce de la drogue prospèrent.
Servi par une galerie de personnages hauts en couleur, ce livre s’adresse à tous nos sens.
« Le bateau amorçait une valse avec l’océan. À quelques mètres, le mur d’eau s’élevait. Une masse tellement puissante qu’il fallait la voir une fois dans sa vie pour le croire. Depuis l’Antarctique, rien ne l’arrêtait sur huit mille kilomètres. Teahupo’o. Le mirage du bout de la route. La Vague. Le rêve de tout waterman digne de ce nom. L’approcher, c’était croiser le diable en robe d’écume. Elle était belle à se damner. »
MAEVA PEINT
Maeva est une petite fille tête en l’air mais pleine d’envies.
Qui avec de la peinture met de la couleur dans nos vies !
TĀURA – MATARIKI ET LE MYSTÈRE DES TIKI
« Partir en vacances aux Marquises chez mon grand-père pour apprendre le tatouage, quelle galère ! » pense Matariki en montant dans l’avion. Il ne sait pas encore qu’il s’apprête à vivre l’aventure la plus palpitante de sa vie. Avec ses nouveaux amis, Hiva et Vaite, Matariki va s’embarquer dans une enquête mouvementée pour résoudre la mystérieuse disparition de tikis. À la poursuite des voleurs, Matariki découvrira la beauté sauvage des Marquises et renouera avec ses racines mais de nombreux dangers le guettent. Heureusement, son tāura, le requin, veille sur lui !
PLAIDOYER POUR LES TĀVANA
Ce livre a pour ambition d’approfondir un domaine auquel peu d’ouvrages ont été consacrés : les maires de Polynésie française, les tāvana. Des hommes et des femmes qui, dans leurs fonctions quotidiennes, méritent une reconnaissance de leur travail comme de leur dévouement. Derrière la fonction, qui connaît véritablement ces hommes et ces femmes et surtout, les innombrables défis qu’ils doivent relever et auxquels ils ne s’attendaient certainement pas avant d’accéder à la première magistrature de leur commune ? Écrit par un ancien tāvana, ce livre se veut être un hommage à ceux et celles qui sont des passages et repères incontournables de la vie démocratique de la Polynésie.
TROIS FEMMES
Des vies « sans défaite ni combat », dans tout ce que l’ordinaire peut offrir de merveilleux.
« Une histoire si ancienne, longue et complexe, qu’il s’y trouvera une page qui soit ma vie. Tout comme celle d’autres femmes [et d’autres hommes] semblables à moi. »
Immersion dans un enchevêtrement subtil de textes profonds et de récits délicats, fruits d’une observation minutieuse et contemplative de la nature humaine, où Nicolas Kurtovitch rend hommage au Château Hagen, à l’Histoire de Nouméa et à sa population éclectique, composée de tant d’individus singuliers qui la rendent aujourd’hui encore si vivante, vibrante et insaisissable, en perpétuelle évolution. Filles et fils de la tribu, enfants d’immigrés, des petites gens simples dont la vie a connu des hauts et des bas : tous, des enfants métisses du Caillou, pouls de sa culture, réceptacles de tant de mémoires perdues et oubliées, où les blessures des uns sont devenues les douleurs des autres. Éternels nostalgiques des souvenirs d’enfance, mélancoliques d’un passé révolus, apeurés (ou parfois, rassurés) par l’approche d’une mort indéniable, ces héros du quotidien s’accrochent à des récits émouvants et aux souvenirs qui les hantent, quand ce n’est pas eux qui hantent leurs souvenirs et se perdent dans leurs pensées en hommage aux bons moments de jadis…
Car toutes ces scénettes du quotidien deviennent les sanctuaires de leurs protagonistes.
Un recueil où l’amitié est le point de convergence : lui rendre sa noblesse et souligner sa valeur est une démarche primordiale. Non seulement en ce moment précis de l’histoire calédonienne, mais aussi au regard de l’histoire universelle de l’humanité, plongée dans un brouillard d’incertitudes et de doutes majeurs face à son avenir. L’amitié pour comprendre l’autre et ensemble, construire l’espoir grâce à la confiance qui naît de la compréhension mutuelle…
FLEXIFOOD
Embarquez pour un voyage culinaire passionné et passionnant où gourmandise et diététique se marient pour notre plus grand plaisir.
L’auteur partage sa cuisine santé en nous livrant une foule d’informations, d’astuces et d’infos. Quels sont les meilleurs modes de cuisson, qu’est-ce qu’un glucide ? Faire le point sur les huiles ou les farines, quelle orientation alimentaire choisir pour conserver ou retrouver la santé ?
140 recettes pour se régaler, recevoir ses amis, faire attention à sa ligne et, quoi qu’il arrive, se faire du bien !
UN POISSON NOMMÉ TAHITI – MYTHES ET POUVOIRS AUX TEMPS ANCIENS POLYNÉSIENS
Le présent ouvrage s’attache à un récit traditionnel de Tahiti qui voit cette île naître sous les traits d’un poisson ; il a été reproduit dans l’ouvrage de Teuira Henry Tahiti aux temps anciens (1951 : 454- 456). La scène aurait eu pour théâtre le groupe des îles-sous-le-Vent, au nord de Tahiti. Là, en des temps très reculés, une énorme anguille avala une jeune fille et se mit à ébranler la terre de l’île de Ra’iātea, à une époque où celle-ci se nommait Havai’i. Un morceau s’en détacha, prenant le large, devenant le poisson Tahiti. Les paroles finales de ce mythe, qui énonce une antériorité naturelle de Ra’iātea -Havaii sur Tahiti, sont très dépréciatives : Tahiti, île subalterne, n’aurait autrefois eu ni dieux, ni chefs sacrés (ari’i), contrairement à la glorieuse terre-mère Ra’iātea-Havai’i. Qu’en était-il en réalité ?
LA TRILOGIE
La trilogie de L’Arbre à pain, Frangipanier et Tiare nous plonge dans le quotidien de Materena, son tane Pito, leur trois enfants puis petits-enfants. Une saga truculente, délicieuse de vérité et d’émotion, qui décrit l’art de vivre au fenua et l’amour à la tahitienne. Dans un style vif et plein d’humour, l’auteure dessine une certaine Polynésie, croquée avec affection, verve et légèreté.