Projections
PAÏ, L’ÉLUE D’UN PEUPLE NOUVEAU
Nouvelle-Zélande 1 h 41 min
Réalisé par Niki Caro, écrit par Niki Caro, Witi Ihimaera
Adapté du roman The Whale Rider de Witi Ihimaera, traduit en français
La Baleine tatouée édité chez Au vent des îles
Les habitants de ce village māori se réclament tous du même ancêtre : Paikea, le légendaire Whale Rider qui y débarqua mille ans plus tôt, juché sur le dos d’une baleine. À chaque nouvelle génération, un descendant mâle du chef reçoit ce titre qui fait de lui le leader et le gardien spirituel de sa petite communauté. À douze ans, Paï, petite-fille du chef Koro, est une adolescente douée, sen- sible et volontaire. Depuis la mort de son frère, elle est aussi la seule à pouvoir assurer le rôle «viril», si prestigieux. Mais Koro, gardien d’une tradition millénaire, refuse de voir en Paï son héritière : aucune fille n’a jamais été et ne sera jamais Whale Rider…
Paepae
Vendredi 18 novembre à 18 h 30
Projection précédée, à 17 h 30,
d’une présentation de La Baleine tatouée avec Witi Ihimaera
Public : Famille
Salle de projection
Dimanche 20 novembre à 13 h
Salle de projection
Samedi 19 novembre à 13 h 30
Projections suivies d’un débat sur le paepae à 15 h
THE ROGERS
Hawai’i – 17 min
Réalisation : Dean Hamer, Joe Wilson
La vie quotidienne que mènent ceux qui forment le premier groupe
de transgenres hommes du Pacifique. Les Rogers de Samoa répètent des danses traditionnelles masculines. Ces filles devenues hommes affrontent de nombreux obstacles dans une société qui accepte mieux l’inverse et le font en communauté
LES ÉTOILES ME SUFFISENT
Tahiti – 52 min
Réalisation : Eliane Koller
Production : Oceania Film
C’est l’histoire de jeunes femmes transgenres. Équipées de petites caméras, elles deviennent les réalisatrices de leur propre quête identitaire.
On vit le quotidien de ces personnages à travers leurs propres yeux, partageant leurs joies, leurs espoirs… mais aussi leurs désillusions.
Spectacle Pīna’ina’i
Réservations obligatoires : salondulivretahiti@gmail.com
Écho de l’esprit et des corps / 12.22 > Ti’amā
paepae
Samedi à 19 h
Ce concept proposé annuellement par Littéramā’ohi depuis 2011 a pour objectif de pro-
mouvoir la littérature autochtone dans le cadre des lectures publiques proposées par l’association. « J’ai décidé de plonger le spectateur dans l’univers carcéral et singulier de Pīna’ina’i. Il était inté- ressant pour moi de travailler sur les évidences qui posent l’univers carcéral comme une interro- gation à la notion de liberté. Dans le cheminement intellectuel proposé par l’ensemble des textes écrits par les auteurs autochtones, il apparaît que l’emprisonnement physique se heurte à la liberté de la conscience individuelle. C’est à travers deux divinités de la mythologie polynésienne que le questionnement de la liberté s’opère auprès de l’humanité dans notre spectacle. Personnages de l’invisible, ces divinités libèrent nos traumatismes inconscients et apaisent nos esprits. »
Moana’ura Tehei’ura, concepteur, chorégraphe et metteur en scène de Pīna’ina’i